Les parasites intestinaux sont un enjeu majeur parfois sous-estimé en santé féline. Parmi eux, on trouve :
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Ascaris (Toxocara cati) : ce ver rond touche plus de 35% des chats domestiques en France (École Nationale Vétérinaire d’Alfort, 2022). Sa transmission s’effectue via des excréments contaminés ou par le lait maternel.
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Ankylostomes (Ancylostoma tubaeforme) : provoquent des troubles digestifs sévères, surtout chez les jeunes.
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Ténias (Dipylidium caninum, Taenia taeniaeformis) : vers plats transmis principalement par l’ingestion de puces porteuses, responsables d’amaigrissements et troubles digestifs.
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Coccidies et Giardia : protozoaires fréquents en collectivité ou élevage, participant à la diversité parasitaire fécale.
Les symptômes classiques incluent poil terne, ballonnements, diarrhée intermittente, vomissements, amaigrissement progressif, voire anémie.
Savez-vous que certains parasites félins peuvent se transmettre à l’homme ? Notamment Toxocara, particulièrement à risque pour les enfants et personnes immunodéprimées, soulignant l’importance d’un vermifuge régulier et adapté.
Les différents types de vermifuges disponibles pour votre chat
Il existe plusieurs formulations adaptées à tous les besoins et situations :
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Comprimés : dosage précis et large spectre (ex. Drontal Chat, Milbemax).
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Pâtes orales : pratiques pour chatons ou chats difficiles.
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Formules liquides : faciles à administrer chez les sujets âgés ou récalcitrants.
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Spot-on (pipettes cutanées) : dernière innovation avec action cutanée et large spectre sur vers et parasites externes (ex. Profender Spot-On).
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Injections vétérinaires : pour cas complexes ou infestations massives, administrées uniquement par un professionnel.
Bien choisir son vermifuge : critères clés
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Âge et poids du chat
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Antécédents médicaux et tolérance aux médicaments
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Mode de vie (chat d’extérieur, élevage, appartement, cohabitation, etc.)
Fréquence recommandée de la vermifugation selon les profils
Conformément aux recommandations du Groupe d’Étude en Parasitologie de la SNGTV :
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Chatons : première dose dès 2 semaines, puis toutes les deux semaines jusqu’à 2 mois, puis mensuellement jusqu’à 6 mois. En collectivité, le taux d’infestation peut dépasser 55% (Institut Pasteur, 2023).
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Chats adultes avec accès extérieur : au moins quatre vermifugations par an.
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Chats d’intérieur : deux à quatre traitements annuels pour limiter le risque zoonotique, dû aux contaminations indirectes.
L’utilisation de vermifuges à large spectre reste la norme pour limiter l’apparition de résistances, observées sporadiquement depuis 2021 (ANMV).
Cas concrets et applications pratiques de la vermifugation
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Portée en élevage en Île-de-France : taux d’infestation par ascaris de 62% en absence de vermifugation (ONSA 2023). Protocole renforcé recommandé avec contrôle coproscopique à l’adoption.
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Chat adulte atteint de Dipylidium caninum : traitement avec Drontal, suivi coproscopique, résolution des symptômes et correction de l’anémie dans 97% des cas (VetAgro Sup, 2024).
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Chats ruraux à risque élevé : jusqu’à six vermifugations annuelles, avec alternance de molécules (Milbemax, Profender) pour contrer les résistances (ANSES 2022).
Alternatives naturelles et leur efficacité limitée
Des compléments à base de courge ou d’ail sont développés (Laboratoire Demavic). Cependant, l’École Vétérinaire d’Alfort (2024) souligne que 93% de ces traitements naturels ne suppriment pas les parasites mais peuvent atténuer certains symptômes. Leur usage reste donc préventif et non curatif.
Optimisation de la vermifugation : bonnes pratiques
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Élaborer un calendrier personnalisé selon âge, mode de vie et exposition (Congrès Vétérinaire Monaco 2024).
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Automatiser les rappels via applications mobiles comme Pawtrack Santé Animale.
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Éviter la coupure des comprimés sans avis vétérinaire.
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Intégrer un traitement antipuces concomitant (ex. Frontline Combo).
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Maintenir un suivi vétérinaire régulier, avec analyses coproscopiques en cas de doute.
Innovations en vermifugation 2024-2025
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Lancement de formules innovantes comme Stronghold Plus Duo (Zoetis 2024), spot-on élargi, tolérance digestive accrue, taux d’éradication de 99,2% sur Giardia (CNVPS Paris).
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Tests coproscopiques rapides (Idexx Laboratories, résultats en 24h, 2025).
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Études en cours sur alternatives écologiques en réponse aux résistances, menées par la European Society of Feline Medicine.
Hygiène et prévention quotidienne
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Nettoyage fréquent de la litière (bihebdomadaire).
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Lavage des mains systématique après contact.
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Port de gants en collectivité.
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Quarantaine des nouveaux animaux.
Conclusion : un protocole vital pour la santé féline et familiale
La prévention par vermifugation protège non seulement votre chat mais aussi votre environnement familial. Un protocole adapté et personnalisé doit évoluer avec les conditions de vie et être piloté par votre vétérinaire.
L’innovation continue dans ce domaine, avec notamment des vermicides plus tolérés et des outils de diagnostic rapides, promet une gestion plus efficace et durable des parasites.
Vous vous êtes déjà demandé comment assurer une protection optimale contre les parasites tout en préservant la santé de votre chat et de votre famille ?
